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festival du cinéma américain - Page 9

  • Les Nuits Américaines du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2008

    Le Public Systeme Cinema a eu la bonne idée, toujours en collaboration avec la Cinémathèque Française, de reconduire cette année Les Nuits Américaines initiées à l'occasion du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007, de quoi ravir les plus cinéphiles!

     Il s'agira à nouveau de programmer des classiques du septième art 10 jours sur 10, 24H sur 24! "Elle et lui", "Bienvenue à Gattaca", "Casablanca", "Le Mécano de la Général", "La soif du mal", ... je vous les recommande tous vivement!

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    Cette édition 2008 exaltera le genre à travers 5 nouvelles thématiques : la science fiction, le film noir, la comédie, le mélodrame et la comédie musicale. La programmation s'enrichira par ailleurs d'une nouvelle séance, tous les jours, à 11H:

    LES INTROUVABLES DE DEAUVILLE

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    En association avec Wild Side, distributeur de ces films,  seront projetés en 35 mm les films suivants :

    1947 MACBETH d’Orson Welles

    1948 FORCE OF EVIL de Abraham Polonsky

    1948 LE SECRET DERRIERE LA PORTE (Secret Beyond the Door…) de Fritz Lang

    1948 LETTRE D’UNE INCONNUE (Letter From An Unknown Woman) de Max Ophuls

    1949 CAUGHT de Max Ophuls

    1963 SHOCK CORRIDOR de Samuel Fuller

    Un pass spécial exclusivement dédié aux Nuits Américaines sera édité au prix de 10 euros pour 10 jours.

    SCIENCE FICTION

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    1951 LA CHOSE D’UN AUTRE MONDE (The Thing From Another World)

    de Christian Niby et Howard Hawks

    1956 L’INVASION DES PROFANATEURS DE SEPULTURE

    (Invasion of the Body Snatchers) de Don Siegel

    1957 L’HOMME QUI RETRECIT (The Incredible Shrinking Man) de Jack Arnold

    1981 NEW YORK 1997 (Escape From New York) de John Carpenter

    1984 TERMINATOR (The Terminator) de James Cameron

    1997 BIENVENUE A GATTACA (Gattaca) d’Andrew Niccol

    FILMS NOIRS

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    1944 ASSURANCE SUR LA MORT (Double Indemnity) de Billy Wilder

    1949 POUR TOI J’AI TUE (Criss Cross) de Robert Siodmack

    1952 UN SI DOUX VISAGE de Otto Preminger

    1958 LA SOIF DU MAL (Touch of Evil) de Orson Welles

    1971 UN FRISSON DANS LA NUIT de Clint Eastwood

    1972 GUET-APENS (The Guetaway) de Sam Peckinpah

    COMEDIES

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    1927 LE MECCANO DE LA GENERAL (The General) de Buster Keaton-Voir ma critique plus haut-

    1943 ARSENIC ET VIEILLES DENTELLES (Arsenic and Old Lace) de Franck Capra

    1959 CERTAINS L’AIMENT CHAUD (Some Like It Hot) de Billy Wilder

    1970 MASH de Robert Altman

    1982 TOOTSIE de Sydney Pollack

    1998 MARY A TOUT PRIX (There’s Something About Mary) de Bobby et Peter Farelly

    MÉLODRAMES

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    1939 AUTANT EN EMPORTE LE VENT (Gone with the Wind) de Victor Fleming

    1940 LA VALSE DANS L’OMBRE (Waterloo Bridge) de Mervyn Leroy

    1943 CASABLANCA de Michael Curtiz

    1954 LE SECRET MAGNIFIQUE (Magnificent Obsession) de Douglas Sirk

    1957 ELLE ET LUI (An Affair To Remember) de Leo MacCarey

    1995 SUR LA ROUTE DE MADISON (The Bridges of Madison County) de Clint Eastwood- voir ma critique plus haut-

    COMÉDIES MUSICALES

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    1943 BANANA SPLIT (The Gang’s All Here) de Busby Berkeley

    1953 LES HOMMES PREFERENT LES BLONDES (Gentlemen Prefer Blondes) de Howard Hawks

    1953 TOUS EN SCENE (The Band Wagon) de Vincente Minnelli

    1955 BEAU FIXE SUR NEW YORK (It’s Always Fair Weather) de Stanley Donen

    1960 LE MILLIARDAIRE (Let’s Make Love) de George Cukor

    1979 QUE LE SPECTACLE COMMENCE (All That Jazz) de Bob Fosse

  • Les Premières du 34ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

    Vous trouverez ci-dessous les pitchs des 14 films (sans compter les films d'ouverture et de clôture auxquels je consacrerai prochainement un article) projetés en Première de ce 34ème Festival du Cinéma Américain de Deauville avec notamment "L'échange" de Clint Eastwood, en compétition lors du dernier Festival de Cannes. Retrouvez ci-dessus, prochainement mon article consacré à ce film .

    APPALOOSA de Ed Harris

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    Avec Viggo Mortensen, Renée Zellweger, Jeremy Irons, Ed Harris

    Pitch: Etats-Unis, 19ème siècle. Virgil Cole est désigné comme le nouveau marshall d'une ville dirigée par Randall Bragg, propriétaire de ranch, qui sème la terreur. Ce dernier vient de tuer l'ancien marshall et le député de la ville. Arrêté par Cole et jugé, il est condamné à mort par pendaison, mais réussit à s'échapper au dernier moment. S'enchaîne alors une coursepoursuite entre les deux hommes.

    DAN IN REAL LIFE (Coup de foudre à Rhode Island) de Peter Hedges

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    Avec Juliette Binoche, Steve Carell, Dane Cook, Emily Blunt, Dianne Wiest

    Pitch: Dan, un père veuf et célibataire, est persuadé qu'il ne retrouvera jamais l'amour. Jusqu'au jour où il rencontre Marie dans une librairie et en tombe follement amoureux. Mais cette dernière se trouve être la petite amie de son frère…

    GET SMART (Max la Menace) de Peter Segal

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    Avec Steve Carell, Anne Hathaway, Alan Arkin, Dwayne Johnson, Terence Stamp, James Caan

    Pïtch: Après l’attaque du QG de l'agence de renseignement Contrôle, l'identité de ses agents est compromise et le Chef n'a d'autre choix que de promouvoir son analyste le plus zélé : Max. Bien que Max rêve depuis toujours d’assister le légendaire Superagent 23, le Chef lui choisit pour partenaire l'Agent 99, aussi belle qu'aguerrie, dont la couverture n'a jamais été compromise.

    HELLBOY II: THE GOLDEN ARMY (Hellboy II : Les légions d’or maudites) de Guillermo del Toro

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    avec Ron Perlman, Selma Blair, Doug Jones, Jeffrey Tambor, Luke Goss, John Hurt

    Pitch:Après qu’une ancienne trêve établie entre le genre humain et le royaume invisible des créatures fantastiques ait été rompue, l’Enfer sur Terre est prêt à émerger. Un chef impitoyable qui règne sur le royaume d’en dessous, renie ses origines et réveille une menace sans précédent : une armée de créatures que personne ne peut arrêter. Maintenant, il est temps pour Hellboy, le super héros le plus indestructible et le plus cornu de la planète, de combattre un dictateur sans pitié et ses légions.

    IDIOTS AND ANGELS (Des idiots et des anges) de Bill Plympton – Film d’animation

    Pitch: Angel est un homme égoïste et sans principes qui s’éveille un matin avec des ailes dans le dos. Il s’efforce de les dissimuler mais les autres clients du bar où il a ses habitudes vont finir par percer son secret…

    LAKEVIEW TERRACE de Neil La Bute

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    Avec Samuel L. Jackson, Patrick Wilson, Kerry Washington, Jay Hernandez

    Pitch: Le rêve d'un jeune couple venant d'emménager dans la maison idéale vire rapidement au cauchemar à cause d'un voisin raciste…

    LARS AND THE REAL GIRL (Une fiancée pas comme les autres) de Craig Gillespie

    Avec Ryan Gosling, Emily Mortimer, Paul Schneider, Kelli Garner, Patricia Clarkson

    Pitch: Timide et introverti, Lars vit seul dans le garage aménagé de son frère Gus et de sa bellesoeur Karin. Quand il leur annonce qu’il a enfin rencontré une jeune fille sur Internet et qu’elle va bientôt lui rendre visite, Gus et Karin sont soulagés et très impatients de faire sa connaissance. Leur surprise est grande lorsque Lars leur présente très officiellement Bianca, poupée en silicone grandeur nature qu’il considère comme une vraie femme…

    MARRIED LIFE de Ira Sachs

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    Avec Pierce Brosnan, Chris Cooper, Patricia Clarkson, Rachel McAdams

    Pitch: Harry aime tellement son épouse Pat qu’il est prêt à la tuer plutôt que de la faire souffrir en lui annonçant qu’il la quitte pour une autre. Harry vit actuellement le grand amour avec Kay, une femme beaucoup plus jeune que lui. Mais son meilleur ami Richard n’est pas insensible aux charmes de Kay…

    MIRACLE AT SANTA ANNA (Miracle à Santa Anna) de Spike Lee

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    Avec Derek Luke, John Turturro, Michael Ealy, Laz Alonso, Omar Benson Miller

    Pitch: Durant la Seconde Guerre mondiale, une escouade composée exclusivement de soldats Noirs américains est laissée dernière les lignes ennemies et trouve refuge dans un village isolé des montagnes toscanes.

    RECOUNT de Jay Roach

    Avec Kevin Spacey, Bob Balaban, Ed Begley Jr., Laura Dern, John Hurt, Denis Leary

    Pitch: Comme les deux candidats à l’élection présidentielle américaine de 2000 - George W. Bush et Al Gore - semblent arriver à égalité en Floride, la décision est prise de recompter les bulletins de vote. Alors que la Cour Suprême s’empare de l’affaire, le républicain James Baker et le démocrate Ron Klain vont tout faire pour gagner les faveurs du public.

    THE CHANGELING (L’échange) de Clint Eastwood

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    Avec Angelina Jolie, John Malkovich, Jeffrey Donovan, Michael Kelly, Jason Butler Harner, Devon Conti

    Pitch: Los Angeles, 1928. Un matin, Christine dit au revoir à son fils Walter et part au travail. Quand elle rentre à la maison, celui-ci a disparu. Une recherche effrénée s’ensuit et, quelques mois plus tard, un garçon de neuf ans affirmant être Walter lui est restitué. Christine le ramène chez elle mais au fond d’elle, elle sait qu’il n’est pas son fils…

    THE GIRL NEXT DOOR de Gregory Wilson

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    Avec Blythe Auffarth, Daniel Manche, Blanche Baker, Graham Patrick Martin

    Pitch:1958. Dans une banlieue paisible, deux soeurs sont placées chez leur tante après le décès de leurs parents. Cette dernière, mentalement instable, va s’occuper d’eux à sa manière ...

    THE LIFE BEFORE HER EYES (La vie devant ses yeux) de Vadim Perelman

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    Avec Uma Thurman, Evan Rachel Wood, Eva Amurri, Gabrielle Brennan

    Pitch: Diana, professeur de beaux-arts à l’université, mariée et mère d’une fille de huit ans, a tout pour être heureuse. Mais l’ombre d’une tragédie vécue lorsqu’elle était étudiante l’obsède encore. A l’époque, elle et son amie Maureen étaient ensemble lorsqu’un de leurs camarades armé a déclenché une fusillade dans leur école et fait de nombreux morts…

    THE WACKNESS de Jonathan Levine

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    Avec Sir Ben Kingsley, Josh Peck, Famke Janssen, Olivia Thirlby, Mary-Kate Olsen

    Pitch: New York, été 1994. Giuliani vient d’être élu et la ville vibre au son du Hip Hop. Les cours sont terminés mais Luc, le dealer d’herbe officiel du lycée, se sent hors-cadre : pas de potes, toujours puceau, des parents endettés et l’entrée à l’université dans deux mois. D’ou son idée d’échanger de l’herbe contre des séances de psychothérapie avec le docteur Squires qu’il vient de rencontrer.

  • Bilan du Festival du Film Asiatique de Deauville 2008 (suite et fin) : en attendant septembre et le 34ème Festival du Cinéma Américain…

    740985291.jpgJe vous l’écrivais dès dimanche soir en direct de Deauville : c’est le film coréen  « With a girl of black soil » qui a remporté le grand prix (Lotus d’or) ainsi que le prix de la critique internationale (Lotus Air France). Un film sombre dans sa mise en scène comme dans son sujet, poignant, qui économise les dialogues, un film tout en retenue, réaliste dans sa forme (avec un style quasi documentaire), un film qui reflète la réalité sociale de son pays. Ces caractéristiques se retrouvent  ainsi dans la quasi-totalité des films en compétition, de surcroît des premiers films pour 8 d’entre eux.  Elles se retrouvent d’ailleurs également dans les deux autres films lauréats : « Wonderful town » et « Flower in the pocket », récompensés du prix du jury ex aequo.

    « Flower in the pocket » met ainsi en scène de998218804.jpgux jeunes frères, en Malaisie, dont le père, anéanti par la mort (ou le départ, rien n’est dit à ce sujet) de son épouse, ne s’occupe plus, bien qu’habitant avec eux. Ils sont livrés à eux-mêmes et la première partie du film se déroule d’ailleurs en l’absence du  père nous laissant ignorer son existence. Les rôles sont inversés : les enfants préparent à manger à leur père, adoptent un chiot abandonné, allégorie de leur propre solitude et abandon. Le père et les enfants ne font que se croiser sans échanger un mot (le père parle d’ailleurs très peu, enfermé dans sa douleur et son mutisme). Là encore,  comme dans la plupart des films en compétition de cette édition 2008, le cinéaste recourt à une économie de dialogues. Malgré la rudesse de leurs conditions de vie, malgré le sujet pesant, ce film est empreint d’une légèreté paradoxalement profonde, jalonné de scènes attendrissantes entre les deux enfants qui ne semblent d’ailleurs pas souffrir de la situation. La souffrance est surtout celle du père, aveuglé par celle-ci, dévoré par son passé comme lui-même en dévorera la photo qui en est le témoignage. Et puis, en silence, doucement, en réalisant que ses fils ont su faire ce à quoi lui n’est pas parvenu (faire abstraction de leur manque pour s’occuper de « quelqu’un d’autre », en l’occurrence un animal, mais aussi en s’occupant l’un de l’autre), en les découvrant malades, il va enfin  devenir présent. Le dernier plan nous les montre ensemble dans un véhicule avançant, allant symboliquement vers l’avant, regardant dans la même direction, et cette fois le père n’est plus enfermé dans sa douleur mais enfermé avec ses enfants, s’ouvrant ainsi à eux et au monde. Ensemble, vraiment, enfin. Un film drôle (les deux enfants sont d'une malice et d'une ingénuité particulièrement touchantes), attendrissant, réaliste. En espérant que ce film sortira en salles, je vous laisse découvrir l’explication du titre qui résume toute sa drôlerie tendre. Un film qui, à l’image de la plupart de ceux de cette compétition 2008, s’inspire à la fois du cinéma britannique (pour son aspect social)et du néoréalisme italien tout en conservant la lenteur propre au cinéma asiatique.

    Il est particulièrement frappant de voir que 7 films en compétition sur 11 mettent en scène des enfants livrés à eux-mêmes, ou en tout cas des enfants dont on souligne la grande solitude, voire l’opposition à l’autorité parentale. Des films ancrés dans la réalité, moins langoureux ou poétiques que ce à quoi le cinéma asiatique nous a habitués et quand ils le sont encore (comme dans le très beau « Keeping watch »), l’issue n’en est pas moins fatale et la réalité pas moins âpre. Cette solitude, cet égarement sont peut-être le symbole d’une Asie écartelée entre tradition (paternité) et modernité  (apport du monde extérieur), une Asie qui cherche son identité dans la mondialisation, alors aliénante. Espérons vraiment qu’elle ne la perdra pas, que le cinéma asiatique conservera (et je pense surtout au cinéma coréen vers lequel va ma préférence) la poésie savoureuse,  la lenteur languissante,  la beauté formelle allégorique, les sublimes silences qui le caractérisent et l’enrichissent, tout comme ce festival, cette traversée sombre et éclairante d’un continent encore pour moi mystérieux et non moins fascinant, m’a enrichie. Malgré le temps exécrable qui a raréfié les promenades, le dépaysement et le voyage étaient donc au rendez-vous, et même si l’affluence semblait moins importante que les années passées, la programmation n’en était pas moins de très bonne qualité, prouvant la modernité et l’inventivité du cinéma asiatique.

    J’en profite également pour vous recommander deux excellents blogs de passionnées, que j’ai le plaisir de connaître, consacrés à ce Festival du Film Asiatique 2008 : La Plume et l’Image et Cinemaniac à Deauville.

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    Statuettes asiatiques au Village Asia
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    Manifestation (...de 3 personnes:-)) pour le Tibet sous le ciel sombre de Deauville

    Je vous donne d’ores et déjà rendez-vous sur « In the mood for Deauville » pour le prochain Festival du Cinéma Américain de Deauville qui se déroulera du 5 au 14 septembre 2008 et où je serai bien entendu, comme chaque année, pour vous en faire un compte-rendu aussi exhaustif que possible, à l’image de celui de l’an passé dont vous pouvez retrouvez tous les articles sur ce blog. Tout au long de l’année, jusqu’en septembre, retrouvez également sur ce blog toutes les informations concernant ce 34ème Festival du Cinéma Américain que je ne manquerai pas de vous livrer. En attendant, je vous invite à faire part de vos attentes et vos questions concernant ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2008, dans les commentaires ci-dessous.

     Pour suivre le reste de l’actualité cinématographique, je vous donne rendez-vous sur mon blog « In the mood for cinema », et sur « In the mood for Cannes », pour toute l’actualité du Festival de Cannes 2008.

    Sandra.M